Quand nous arrivons à SIA pour la première fois, nous disons parfois que nous ne ferons jamais de confrontation. « Je ne veux pas leur faire du mal. » « Ils sont vieux maintenant. » « Pourquoi remuer le couteau dans la plaie ? » « Tout ça, c’est du passé. » « Il faut le comprendre. Il était malade, il n’est pas responsable de ce qu’il a fait. » « Mon père / ma mère est fragile et risque de ne pas tenir le coup si j’en parle. » « Il / elle était alcoolique à l’époque. J’ai peur qu’il / elle replonge si je lui parle de tout ça. » A SIA, nous ne forçons personne à effectuer une confrontation. Certains d’entre nous, dans leur processus de guérison, peuvent néanmoins avoir envie de le faire, parce qu’ils en ressentent le besoin au fur et à mesure qu’ils deviennent plus indépendants et qu’ils se détachent deleur passé douloureux.